Organisation et fonctionnement

Une gouvernance multiple et de nombreux acteurs 

Rôle de l’INCA 

L’INCA, ou Institut National du Cancer, est l’organisme public français dédié à la lutte contre le cancer. Il agit en tant que pilier central pour le développement, la coordination et le soutien des Réseaux d’Excellence Clinique. Son rôle est essentiel pour favoriser l’innovation, la collaboration et l’amélioration continue des soins pour les patients atteints de cancer.

L’INCA joue un rôle crucial dans la création et le soutien de Réseaux d’Excellence Clinique (REC) spécialisés dans la prise en charge de cancers de mauvais pronostic. Avec un taux de survie plus faible, ils nécessitent des approches de traitement et de gestion spécifiques pour améliorer les résultats pour les patients. 

COMMENT ?

  • Identification des besoins spécifiques : L’INCA travaille à identifier les types de cancers de mauvais pronostic qui nécessitent une attention particulière. Ces cancers peuvent varier en fonction de leur agressivité, de leur stade de développement et des options de traitement disponibles.
  • Mobilisation de ressources : L’INCA alloue des ressources financières et logistiques pour soutenir la création de REC spécialisés dans les cancers de mauvais pronostic. Ces ressources aident à faciliter la collaboration entre les experts et les centres médicaux spécialisés.
  • Encouragement de la recherche : L’INCA encourage la recherche spécifique sur les cancers de mauvais pronostic, que ce soit pour développer de nouvelles thérapies, des protocoles de traitement innovants ou pour améliorer la compréhension des mécanismes biologiques de ces cancers.
  • Développement de protocoles adaptés : Les REC spécialisés dans les cancers de mauvais pronostic peuvent travailler en collaboration avec l’INCA pour élaborer des protocoles de traitement adaptés à ces cancers. Ces protocoles peuvent inclure des approches multidisciplinaires, des stratégies de gestion des symptômes et des soins palliatifs pour améliorer la qualité de vie des patients.
  • Formation et sensibilisation : L’INCA peut organiser des programmes de formation et de sensibilisation destinés aux professionnels de la santé traitant des cancers de mauvais pronostic. Cela permet de garantir que les dernières avancées médicales et les meilleures pratiques sont diffusées et mises en œuvre.
  • Accès à l’expertise : Les REC soutenus par l’INCA fournissent un accès à une expertise diversifiée, incluant des oncologues, des chirurgiens, des radiologues, des spécialistes des soins palliatifs et d’autres professionnels de la santé. Cela permet d’offrir des soins plus complets et personnalisés aux patients.
  • Évaluation et amélioration continue : L’INCA collabore avec les REC pour surveiller les résultats cliniques et évaluer l’efficacité des approches de traitement pour les cancers de mauvais pronostic. Si nécessaire, des ajustements sont apportés pour améliorer les résultats.

En résumé, l’INCA joue un rôle important dans la création et le soutien de Réseaux d’Excellence Clinique spécifiquement dédiés aux cancers de mauvais pronostic. Son engagement dans la recherche, la coordination, la formation et l’accès à l’expertise médicale contribue à améliorer la prise en charge et les résultats pour les patients confrontés à ces cancers difficiles.

Fonctionnement d’un Réseau d’Excellence Clinique​

Un réseau d’excellence clinique (REC) est un concept développé pour améliorer la qualité des soins de santé en reliant différents établissements médicaux, professionnels de la santé et chercheurs dans le but de collaborer et de partager des connaissances et des meilleures pratiques. Le principal objectif d’un REC est d’améliorer les résultats cliniques des patients en favorisant la communication, la coordination et la collaboration entre les différents acteurs du domaine de la santé.

COMMENT ?

  • Identification des cancers de mauvais pronostic ciblés : Le REC détermine les types spécifiques de cancers de mauvais pronostic qu’il cible. Ces cancers pourraient inclure des tumeurs rares, agressives ou présentant un stade avancé, avec un pronostic défavorable en termes de survie et de rémission.
  • Constitution d’une équipe multidisciplinaire : Le REC rassemble une équipe multidisciplinaire de professionnels de la santé spécialisés dans les domaines pertinents. Cela peut inclure des oncologues, des chirurgiens, des radiologues, des pathologistes, des spécialistes en soins palliatifs, des psychologues et d’autres experts.
  • Développement de protocoles de traitement adaptés : L’équipe du REC travaille ensemble pour développer des protocoles de traitement adaptés aux besoins spécifiques des patients atteints de cancers de mauvais pronostic. Ces protocoles peuvent inclure des thérapies ciblées, des combinaisons de traitements, des essais cliniques et des approches innovantes.
  • Coordination des soins : Le REC assure une coordination étroite entre les différents membres de l’équipe de soins. Cela garantit que les patients reçoivent une prise en charge globale, allant des traitements médicaux aux soins palliatifs en passant par le soutien psychologique.
  • Partage des connaissances et des meilleures pratiques : Les membres du REC partagent leurs connaissances, leurs expériences et les meilleures pratiques en matière de traitement et de gestion des cancers de mauvais pronostic. Cela peut se faire à travers des réunions régulières, des conférences, des plateformes en ligne et des bases de données partagées.
  • Recherche et innovation : Le REC encourage la recherche clinique et translationnelle pour améliorer la compréhension des mécanismes sous-jacents des cancers de mauvais pronostic et pour développer de nouvelles thérapies. Des essais cliniques sont souvent menés pour évaluer de nouvelles approches de traitement.
  • Soutien aux patients et à leurs familles : Outre les traitements médicaux, le REC offre un soutien holistique aux patients et à leurs familles. Cela peut inclure des services de soutien psychologique, des conseils sur les aspects pratiques de la maladie et des programmes éducatifs.
  • Évaluation continue et amélioration : Le REC surveille en permanence les résultats des traitements et les taux de survie des patients. Si nécessaire, des ajustements sont apportés aux protocoles pour améliorer les résultats et la qualité des soins.
  • Collaboration inter-réseaux : Parfois, les REC collaboreront avec d’autres réseaux cliniques, centres de recherche et organisations pour partager leurs

En résumé, un Réseau d’Excellence Clinique pour les cancers de mauvais pronostic fonctionne en rassemblant une équipe multidisciplinaire, en développant des protocoles de traitement adaptés, en encourageant la recherche et l’innovation, en offrant un soutien complet aux patients et à leurs familles, et en visant constamment à améliorer les résultats pour les patients confrontés à ces défis de santé complexes.

C’est une initiative collaborative qui réunit divers professionnels de la santé pour améliorer la qualité des soins en partageant des connaissances, en favorisant la recherche et en mettant en œuvre des pratiques cliniques optimales.

Centre pilote
Centres experts
Centres coopérateurs

Centre pilote

Le centre pilote est un membre à part entière du réseau d’excellence clinique. Il joue le rôle de coordonnateur des actions de recherche et de structuration de la filière.

Il a un rôle central dans la coordination, la direction et la mise en œuvre des activités d’un Réseau d’Excellence. Sa capacité à mobiliser les ressources, à faciliter la collaboration et à maintenir une vision globale contribue à l’efficacité et à la réussite du réseau dans la poursuite de ses objectifs.

En ce qui concerne le réseau Fem-Net, il s’agit du Centre Léon Bérard, Centre de lutte contre le cancer de Lyon et de Rhône-Alpes, le Centre Léon Bérard est un hôpital spécialisé en cancérologie. Le Centre Léon Bérard est membre d’UNICANCER.

Centre expert

Les centres experts du réseau sont des établissements autorisés aux cancer de mauvais pronostic gynécologiques et mammaires, reconnu dans leur pratique, leur recherche clinique et impulsant les actions avec les territoires de soins de proximités. Ils font partie des conseils scientifiques des intergroupes UCBG et GINECO.

Ils apportent une expertise clinique de pointe, contribuent au développement de protocoles de traitement, participent à la recherche, offrent un soutien multidisciplinaire aux patients et aux professionnels de la santé, et jouent un rôle essentiel dans l’amélioration des soins et des résultats pour ces patients.

Les centres experts du réseau sont le relai régional auprès des centres coopérateurs (autres structures UCBG et GINECO), comme par exemple le CHU de Bordeaux qui sera en lien avec l’Institut Bergonié.

CLCC
CHU
Privés
PSPH

Territoire de soins de proximité

Les territoires de soins de proximité représentent l’ensemble des acteurs de soins primaires ou secondaires non autorisés au traitement des cancers de mauvais pronostic gynécologiques et mammaires mais oeuvrant au parcours du patient. 

Il s’agit par exemple des médecins généralistes, infirmières libérales, ou encore oncologues n’exerçant pas dans un centre expert…

Les centres coopérateurs font partie des territoires de soins de proximité. Un REC est conçu pour créer une collaboration étroite entre différents types d’établissements de santé, y compris les centres experts et les centres coopérateurs, afin d’améliorer la qualité des soins pour les patients.

Les centres coopérateurs sont des établissements médicaux qui ne disposent pas de la même expertise spécialisée que les centres experts dans le domaine des cancers de mauvais pronostic gynécologiques et mammaires, mais qui souhaitent néanmoins participer activement à la prise en charge des patients et contribuer aux objectifs du réseau. Ces centres peuvent être situés dans des territoires de soins de proximité, c’est-à-dire plus proches des patients et de leurs communautés.

Centre Pilote : Au sommet de la structure, le centre pilote assume le rôle de coordination, de direction et de supervision du REC.

Centres Experts : Les centres experts, par exemple un centre spécialisé dans les cancers gynécologiques et un centre spécialisé dans les cancers mammaires, fournissent une expertise pointue dans la prise en charge de ces types de cancers.

Centres Coopérateurs : Les centres coopérateurs sont situés dans des territoires de soins de proximité et collaborent avec les centres experts pour assurer la prise en charge des patients atteints de cancers de mauvais pronostic.